Ont ainsi été traité l’intimité, l’ergonomie, l’accessibilité des réseaux, l’acoustique, la lumière, avec la plus grande adaptabilité possible, en conservant la possibilité pour tous de personnaliser son espace de travail, en l’investissant pour 2 heures comme pour 2 semaines.
Le souci d’économie de moyen, de réduction de l’impact carbone du chantier et de la qualité d’air intérieure a orienté les choix de conservation maximum de l’existant et de réutilisation de matière déjà là. Ainsi, les portes et structure des placards existant ont été conservées de même qu’ont été réemployés des caissons de rangement stockés dans les réserves du maître d’ouvrage, habillés de bois pour s’inscrire dans l’esthétique du lieu.
Le mobilier a été conçu pour être réalisé avec du bois réutilisé, le système acoustique évite la superposition des matériaux et consiste en la mise en œuvre frugale du seul feutre, matière noble et souple, aux qualités techniques et plastiques multiples.
Les entreprises ont été sélectionnées pour leur capacité à réunir les compétences de bons artisans comme celles de porter une démarche de construction d’un avenir souhaitable.Il s’agissait de produire par le chantier même, une influence sociale positive, tout en gardant à l’esprit la réduction drastique des besoins en matière.
L’entreprise d’insertion ExtraMuros a donc réalisé les bureaux, la structure du faux-plafond, les étagères et les placages à l’aide de bois réutilisé, provenant de mobiliers, parquets et bois de chantier destiné initialement à la benne ou identifié dans les réserves de la CFDT.
Lily Latifi a mis en œuvre le feutre des bureaux et du plafond, tissant la matière pour la laisser vibrer et la donner à lire en tant que telle.
Un espace de travail conçu comme un cocon
Cet espace de travail partagé est destiné à accueillir les groupes de travail au sein des équipes de la CFDT, ou toutes personnes souhaitant travailler ponctuellement ensemble.
Il est constitué de 6 bureaux non attribués et d’un espace d’échange central.
La conception, réalisation et l’utilisation du lieu répondent à des problématiques poussées en termes environnemental, social et de qualités de vie au travail.
Par ce projet, a une micro-échelle, c’est la production d’un environnement de travail souhaitable qui est en jeu. En quittant le couloir et ses contrastes forts, on pénètre dans un espace apaisé, feutré, au camaïeu de couleurs claires et chaleureuses pour y réaliser un travail en commun.
Les matières sont le bois et le feutre, qui enveloppent chaque poste de travail comme un cocon, offrant rangements, intimité, clarté...
Les lumières individuelles sont privilégiées à l’éclairage général, plus diffus, mettant en valeur les points d’entrée de lumière naturelle que représentent les fenêtres dans l’espace, réfléchie sur les matériaux clairs du lieu.
Le plafond est composé d’une structure régulière de bois intégrant les éléments techniques, habillé d’une trame irrégulière de bandes de feutre découvrant ponctuellement la hauteur maximale disponible du lieu. Le sol en caoutchouc est souple et chaleureux.
Assis à son espace de travail sur un fauteuil ergonomique, chacun a à portée, de main ses dossiers, son téléphone, son ordinateur et les objets utiles ou appréciés propices à offrir une atmosphère de travail chaleureuse et motivante. Lorsque la lumière devient nécessaire sur un poste, le cocon s’illumine.
Ont ainsi été traité l’intimité, l’ergonomie, l’accessibilité des réseaux, l’acoustique, la lumière, avec la plus grande adaptabilité possible, en conservant la possibilité pour tous de personnaliser son espace de travail, en l’investissant pour 2 heures comme pour 2 semaines.
Le souci d’économie de moyen, de réduction de l’impact carbone du chantier et de la qualité d’air intérieure a orienté les choix de conservation maximum de l’existant et de réutilisation de matière déjà là. Ainsi, les portes et structure des placards existant ont été conservées de même qu’ont été réemployés des caissons de rangement stockés dans les réserves du maître d’ouvrage, habillés de bois pour s’inscrire dans l’esthétique du lieu.
Le mobilier a été conçu pour être réalisé avec du bois réutilisé, le système acoustique évite la superposition des matériaux et consiste en la mise en œuvre frugale du seul feutre, matière noble et souple, aux qualités techniques et plastiques multiples.
Les entreprises ont été sélectionnées pour leur capacité à réunir les compétences de bons artisans comme celles de porter une démarche de construction d’un avenir souhaitable.Il s’agissait de produire par le chantier même, une influence sociale positive, tout en gardant à l’esprit la réduction drastique des besoins en matière.
L’entreprise d’insertion ExtraMuros a donc réalisé les bureaux, la structure du faux-plafond, les étagères et les placages à l’aide de bois réutilisé, provenant de mobiliers, parquets et bois de chantier destiné initialement à la benne ou identifié dans les réserves de la CFDT.
Lily Latifi a mis en œuvre le feutre des bureaux et du plafond, tissant la matière pour la laisser vibrer et la donner à lire en tant que telle.
Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une démarche participative d’amélioration des conditions de travail au sein de la CFDT.
En effet, un premier aboutissement de ces réflexions sur les bureaux ouverts est un projet d’aménagement pour la fédération Santé Sociaux.
Il s’agit bien pour la CFDT d’être exemplaire en matière d’aménagement et de qualités de ses espaces de travail.
Ce programme constitue la préfiguration de la transformation des modes de faire, de réaliser et de vivre les lieux destinés au travail.
Conception : Fair
Mobilier en bois : Atelier Extramuros
Date de livraison : fin 2018
Site : la CFDT - Paris 19e